Carnet du carême

2011

Cher lecteur, chère lectrice, les membres du groupe de jeunes de Montréal-Nord (Québec, Canada) se préparant pour les Journées mondiales de la Jeunesse de Madrid 2011 vous souhaitent la bienvenue !

 

Ce carnet poursuivait deux objectifs principaux: nous préparer spirituellement à l'aventure des JMJ en faisant résonner la Parole dans nos vies respectives; puis permettre à la frange jeunesse de notre Église d'exprimer au reste du monde les résultats de cet exercice. S’il y a bien un espace spirituel propre à la rencontre harmonieuse, authentiquement évangélique, c’est bien celui qu’ouvrent l’écoute et l'actualisation de la Parole, témoin intarissable du désir de Dieu de tous nous rassembler en vue d’une même béatitude, selon la prière du Christ : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous sommes un »

(Jn 17, 11).

 

À chaque jour du carême, vous trouverez une méditation sur les textes liturgiques écrite par un des jeunes de notre groupe.


©Gaël Cynthia Gracia

Enracinés en Christ...

 

Vous pouvez laisser vos commentaires, suggestions et appréciations à cette adresse: carnetducareme2011@hotmail.ca

 

 

Pour les plus gourmands, vous trouverez ici le carnet du carême du Centre étudiant Benoît-Lacroix

 

Date Vendredi 1er avril 2011: férie du carême
Textes liturgiques du jour Os 14, 2-10   Mc 12, 28-34
Auteur

Sonia William

Savoir aimer

Les dix commandements de Dieu sont sûrement connus de presque tout le monde, mais des dix, lequel est le plus important ? « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ». Voilà qui pour certains peut sembler difficile, mais au fond, qu’est-ce qu’il y a de plus naturel que d’aimer quelqu’un qui nous aime d’un amour inconditionnel ? Quelqu’un qui peu importe nos erreurs passées, les actions que nous regrettons, est toujours prêt à nous pardonner et à nous aimer ? Sérieusement, je crois que c’est sûrement le commandement le plus simple. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »; ce dernier est mon préféré, car imaginez le monde si la terre entière le mettait en pratique ! Moi, personnellement, j’en rêve et je me dis que ce serait tellement magnifique ! La question que je me pose, c’est pourquoi est-ce si compliqué ? Il me semble qu’il va de soi que je n’ai pas envie de me faire frapper, alors je ne frapperai personne. Mais plusieurs personnes sont égoïstes, et cela sans s’en rendre compte parfois. Souvent, après avoir mal agi, on se cherche des excuses et on se dit que l’on était obligé d’agir de la sorte, ou que de toute façon l’autre personne aurait fait pareil envers nous. Je crois que c’est justement là l’erreur : c’est sûr que si on attend toujours après les autres, rien ne changera jamais; mais il faut que quelqu’un commence et soit un exemple. Faisons donc quelque chose pour un autre même si nous savons que cette personne ne l’aurait pas fait pour nous. N’attendons rien en retour, et si nous tous, nous commençons à agir ainsi, d’autres suivront. Ne nous décourageons pas : continuons à bien agir et à montrer aux personnes que le bonheur vient tellement plus facilement lorsque tout le monde s’aime, et qu’une chicane ne mène jamais à rien.

Au fond, si tous se comportaient envers les autres comme s’il s’agissait d’eux-mêmes, cela règlerait bien des problèmes, et les autres commandements, tels que ceux interdisant le vol, le meurtre, le mensonge, deviendraient inutiles, car je ne crois pas que quiconque aime se faire voler, tuer, ou encore se faire conter des mensonges. Conséquemment, ces choses ne se produiraient plus. Pour le moment, c‘est plutôt un rêve, mais je reste convaincue qu’en suivant mieux ces deux commandements, le monde se porterait bien mieux et tout le monde serait plus heureux.

 

 Unité pastorale Montréal-Nord