Carnet du carême

2011

Cher lecteur, chère lectrice, les membres du groupe de jeunes de Montréal-Nord (Québec, Canada) se préparant pour les Journées mondiales de la Jeunesse de Madrid 2011 vous souhaitent la bienvenue !

 

Ce carnet poursuivait deux objectifs principaux: nous préparer spirituellement à l'aventure des JMJ en faisant résonner la Parole dans nos vies respectives; puis permettre à la frange jeunesse de notre Église d'exprimer au reste du monde les résultats de cet exercice. S’il y a bien un espace spirituel propre à la rencontre harmonieuse, authentiquement évangélique, c’est bien celui qu’ouvrent l’écoute et l'actualisation de la Parole, témoin intarissable du désir de Dieu de tous nous rassembler en vue d’une même béatitude, selon la prière du Christ : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous sommes un »

(Jn 17, 11).

 

À chaque jour du carême, vous trouverez une méditation sur les textes liturgiques écrite par un des jeunes de notre groupe.


©Gaël Cynthia Gracia

Enracinés en Christ...

 

Vous pouvez laisser vos commentaires, suggestions et appréciations à cette adresse: carnetducareme2011@hotmail.ca

 

 

Pour les plus gourmands, vous trouverez ici le carnet du carême du Centre étudiant Benoît-Lacroix

 

 
Date Mardi 29 mars 2011: férie du carême
Textes liturgiques du jour Dt 3, 25.34-43   Mt 18, 21-35
Auteur

Vanessa Jean-Pierre

Pardonner, prier, aimer

Cet extrait m’a vraiment marqué, car c’est en m’appuyant sur ce texte que j’ai pu réaliser de grandes choses, et je suis certaine que quand vous le lirez aussi, vous aurez la même sensation que moi. À la lecture de ce texte, la plupart des gens se sentent visés. Il est vrai que c’est difficile de pardonner à notre frère qui nous a fait du mal, mais tout le monde sans exception devrait lire ce passage de la Bible qui nous encourage à voir plus loin que notre ressentiment. La phrase « C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur » m’a vraiment marquée. En méditant sur cette phrase, on pourrait donc se poser la question : « Aimerais-je être traité sans bonté, sans miséricorde ? Alors pourquoi ai-je fait du mal, et pourquoi ai-je de la difficulté à pardonner ? » Personnellement, je réfléchis toujours avant de commettre un acte, afin de juger s’il est méchant ou égoïste; puis je me pose cette question.

Avant de lire ce texte, je me reconnaissais en Pierre. Pierre, dans ce passage, est un peu le personnage qui ne sait pas quoi faire lorsque quelqu’un lui fait du mal. Il doit sûrement se demander ces questions : « Dois-je ou ne dois-je pas lui pardonner ? Et si oui, pour combien de temps ? » D’ailleurs, si on éprouve des difficultés dans la vie et si on se pose souvent ce genre de questions, il est bon d’en référer à la seule personne pouvant toujours nous aider à voir clair : Jésus. Jésus sait quoi faire et il n’hésitera pas à vous aider lorsque vous avez besoin d’aide. Sans trop m’éloigner du sujet, je remarque que Jésus dit à Pierre de pardonner à son frère jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Donc, il faudrait pardonner plus de 539 fois à son frère, si on fait le calcul ! Sérieusement, c’est beaucoup et ça veut dire qu’il faut toujours lui pardonner, et complètement, c’est-à-dire sans aucune rancune. Une personne rancunière est une personne qui n’a pas bien compris le message que Dieu nous a transmis. Selon moi, le message de Dieu pourrait se résumer ainsi : apprendre à pardonner, à écouter, à aider ses frères et sœurs; bref, nous aimer les uns les autres.

 

 Unité pastorale Montréal-Nord