L'amour
de Dieu
nous
donne
des
ailes !
Ce
passage
biblique
m’a
beaucoup
inspiré.
J’ai
tellement
médité
sur
chacun
des
personnages
que je
pourrais
écrire
un
recueil
!
Toutefois,
je me
limiterai
aux deux
passages
qui
m’ont le
plus
interpelée.
Commençons
avec le
chef de
l’armée
du roi
de
Syrie,
Naaman.
De quoi
pouvait
bien
manquer
cet
homme
riche et
dont la
position
auprès
du roi
le
rendait
très
estimable
aux yeux
du
peuple ?
Il
serait
facile
de
croire
que la
richesse
rend
l’homme
inébranlable
et
heureux.
Eh bien
non !
Dans ce
passage,
on nous
présente
un
Naaman
certes
héroïque,
mais
sous son
apparente
puissance,
se cache
un homme
vulnérable
et
souillé
par une
maladie
: la
lèpre.
Pouvait-il
vivre un
moment
de vraie
satisfaction
avec la
lèpre
qui
rongeait
ses
chairs
et le
vouait,
en fin
de
compte,
à une
mort
certaine
? En
lisant
le
récit,
il est
facile
de
constater
que non.
La VRAIE
satisfaction,
c’est
auprès
de Dieu
qu’il la
trouva
finalement.
Dans la
vie de
tous les
jours,
la lèpre
de
Naaman
pourrait
se
comparer
au péché
de
l’homme.
Car à
travers
sa
guérison,
c’est
comme si
Dieu lui
pardonnait
ses
péchés
et lui
démontrait
la
puissance
de sa
bonté en
faisant
de lui
un
enfant
de Dieu.
Il nous
est
enseigné
qu’il
n’est
jamais
trop
tard
pour
nous
tourner
vers
Dieu. En
effet,
peu
importe
nos
origines
ou nos
allégeances
religieuses,
la porte
qui mène
vers le
Christ
demeure
toujours
ouverte.
Dans le
même
ordre
d’idées,
Naaman,
en
plongeant
dans les
eaux du
Jourdain,
(eaux
qui
pourraient
d’ailleurs
être
comparées
à l’eau
du
baptême
: en y
plongeant,
c’est
comme si
Naaman
naissait
de
nouveau,
mais
cette
fois-ci
dans le
royaume
de Dieu)
a
accepté
de
croire,
sans
voir ;
il a
renoncé
à son
ignorance
au
profit
de la
lumière
que seul
Dieu
pouvait
lui
apporter.
C’est un
bel
exemple
à suivre
pour les
hommes
d’aujourd’hui.
Les
Saintes
Écritures
ne
donnent
aucune
prise à
une
validation
de type
scientifique,
personne
ne peut
démontrer
leur
vérité,
mais
nous
pouvons
faire le
choix,
libre et
sensé,
de
croire
en
elles,
et
obtenir
du même
coup la
certitude
qu’elles
nous
conduisent
à la vie
éternelle.
Par
ailleurs,
quel
contraste
avec la
fillette
d’Israël
! Pauvre
être
insignifiant
aux yeux
du
monde,
séparé
de ses
appuis
naturels
et de
ses
coutumes,
captive
et
esclave
de la
femme de
Naaman.
Que
possédait
donc
cette
enfant ?
Le monde
répond :
« rien !
» ; le
croyant
répond :
« tout !
» Elle
connaissait
le
prophète
et la
puissance
de la
Parole
de Dieu
dont il
était le
messager.
« Ah !
dit-elle,
si mon
maître
s’adressait
au
prophète
qui est
à
Samarie,
celui-ci
le
délivrerait
de sa
lèpre. »
Se
plaint-elle
de son
sort ?
Elle n’y
pense
même
pas,
possédant
un
trésor
que son
bonheur
est de
pouvoir
communiquer.
Sa foi
ne
connaît
aucune
incertitude,
et c’est
bien par
son
regard
de foi
qu’elle
sait que
Naaman
sera
délivré
de la
lèpre.
Elle ne
s’intéresse
pas à
son
propre
sort,
mais
elle
fait de
l’amour
son
mobile
pour
agir.
Cette
petite
fille
n’est
pas sans
évoquer
ces mots
prononcés
par
Jésus :
« Laissez
venir à
moi les
petits
enfants
et ne
les
empêchez
pas ;
car le
royaume
de Dieu
est pour
ceux qui
leur
ressemblent.
» (Mc
10,
14-15).
Cette
fillette
symbolise
la
pureté
et
l’innocence.
Pourquoi
est-ce
si
difficile,
pour
nous
adultes,
d’avoir
une foi
aussi
grande ?
Arrêtons
de
vouloir
toujours
obtenir
des
preuves
scientifiques
d’une
chose
qui est
tellement
naturelle
et
évidente
:
L’AMOUR
DE DIEU.
En cette
période
de
carême,
il est
temps de
prendre
un
instant
pour
méditer
sur ce
que Dieu
apporte
dans
notre
vie et
comment
nous
pouvons
le
partager
avec nos
proches…
et avec
nos
ennemis
aussi,
car
quelle
récompense
méritons-nous
si nous
aimons
seulement
ceux qui
nous
aiment (cf.
Mt 5,
46) ?
Acceptons
Dieu
dans
notre
vie et
ouvrons-lui
notre
cœur,
car il
nous
donne
des
ailes !
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