Carnet du carême

2011

Cher lecteur, chère lectrice, les membres du groupe de jeunes de Montréal-Nord (Québec, Canada) se préparant pour les Journées mondiales de la Jeunesse de Madrid 2011 vous souhaitent la bienvenue !

 

Ce carnet poursuivait deux objectifs principaux: nous préparer spirituellement à l'aventure des JMJ en faisant résonner la Parole dans nos vies respectives; puis permettre à la frange jeunesse de notre Église d'exprimer au reste du monde les résultats de cet exercice. S’il y a bien un espace spirituel propre à la rencontre harmonieuse, authentiquement évangélique, c’est bien celui qu’ouvrent l’écoute et l'actualisation de la Parole, témoin intarissable du désir de Dieu de tous nous rassembler en vue d’une même béatitude, selon la prière du Christ : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous sommes un »

(Jn 17, 11).

 

À chaque jour du carême, vous trouverez une méditation sur les textes liturgiques écrite par un des jeunes de notre groupe.


©Gaël Cyntha Gracia

Enracinés en Christ...

 

Vous pouvez laisser vos commentaires, suggestions et appréciations à cette adresse: carnetducareme2011@hotmail.ca

 

 

Pour les plus gourmands, vous trouverez ici le carnet du carême du Centre étudiant Benoît-Lacroix

 

 

 
Date Vendredi 25 mars 2011: Annonciation du Seigneur
Textes liturgiques du jour Is 7, 10-14;8, 10   Lc 1, 26-38
Auteur

Exanise Dieuconservé

Une annonce qui donne vie

Nous avons tous besoin de signes pour nous identifier ou nous repérer dans la vie, et aujourd’hui, en la fête de l’annonciation du Seigneur, l’Église notre mère nous donne la possibilité de reconnaitre les vrais signes qui nous mènent vers le Dieu vivant. Dans son récit, le prophète Isaïe nous mentionne que nous pouvons demander à Dieu des signes venant de lui, tandis que le roi Acaz pense qu’on ne doit pas mettre Dieu à l’épreuve. Dieu donne un signe de sa présence parmi son peuple en affirmant par la bouche du prophète : « voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils et on l’appellera Emmanuel, c’est-à-dire « Dieu-avec-nous »». Et dans l’évangile d’aujourd’hui, Luc nous raconte comment le messager de la Bonne Nouvelle fut envoyé par Dieu en Galilée vers Marie pour lui demander si elle voulait collaborer avec lui pour le salut de l’humanité : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi ». Marie est bouleversée, c’est une réaction normale et naturelle; qui peut prétendre qu’il s’attendrait à un tel message ? Marie reçoit son nom : « Comblée-de-grâce ». Dieu nous appelle d’une manière particulière suivant le type et l’importance de la mission qu’il veut nous confier. Et nous, par quel nom nous appelle-t-il, et pour quel genre de mission ? Sommes-nous assez disposés et disponibles pour lui répondre, comme Marie : « je suis la servante du Seigneur …» ?
 

Marie ne laisse pas sa peur l’envahir, car elle croit en la parole de Dieu. Elle sollicite une explication sur la manière dont cette parole va se réaliser, se demandant ce qu’elle doit faire pour que la parole de l’ange soit accomplie. Mais l’ange la rassure : « L’Esprit-Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ». La Comblée-de-grâce répond : «Voici la servante du seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole ». Combien de fois avons-nous refusé le dessein de Dieu sur nous en raison de notre manque de foi ou de la peur de tout ce que ce « oui » peut impliquer ? Que le « oui » de Marie nous aide à revoir nos engagements envers nous-mêmes, envers les autres et l’Église; qu’il nous aide à discerner si notre « oui » cache de la peur ou s’il est un signe qui nous engage à travailler avec Dieu dans le grand champ qui deviendra son Royaume.


 


 Unité pastorale Montréal-Nord