Date |
Lundi 21
mars
2011:
férie du
carême |
Textes liturgiques du jour |
Dn 9, 4-10
Lc 6, 36-38 |
Auteur |
Jean
Emmanuel
Pierre |
Une
seule
mesure
« Faites
aux
autres
ce que
vous
voulez
qu’ils
vous
fassent. »
Cette
phrase
simple
résume
bien, il
me
semble,
l’évangile
d’aujourd’hui.
Ce qui
me vient
à
l’esprit
lorsque
je lis
ce texte
est que
l’homme,
en
général,
peut
parfois
se
montrer
rancunier,
et très
souvent
se
rappeler
ce
qu’une
personne
lui a
fait de
bien ou
de mal.
Nous
pouvons
entendre
ce texte
de
manière
terre-à-terre,
dans la
lignée
de la
phrase-résumé
précédente,
mais,
selon
moi,
nous
pouvons
aussi
aller
plus
loin. De
quelle
façon ?
Toujours
à mon
avis, ce
texte
nous
interpelle
du point
de vue
du
jugement
que nous
portons
sur les
autres.
Juger
une
personne
sans
vraiment
la
connaître
est
quelque
chose
d’injuste
envers
cette
personne.
Par
ailleurs,
puisque
nous
devrions
tous
nous
considérer
égaux,
je ne
vois pas
pourquoi
une
personne
aurait
le droit
de juger
ou
condamner
une
autre
personne.
Aussi,
nous
devrions
toujours
donner
une
autre
chance à
l’autre
en lui
pardonnant
ses
fautes.
On dit
parfois
que l’on
récolte
ce que
l’on
sème, et
je crois
que
c’est
vrai.
Tout ça
pour
dire que
lorsque
nous
pardonnons
à une
personne,
nous
risquons
de
bénéficier
plus
facilement
de son
pardon.
Et même
si cette
personne
ne nous
pardonne
pas plus
facilement,
à nous
en
particulier,
il y a
des
chances
pour
qu’elle
le fasse
pour
d’autres
personnes
de son
entourage.
L’évangile
d’aujourd’hui
est on
ne peut
plus
clair :
« la
mesure
dont
vous
vous
servez
pour les
autres
servira
aussi
pour
vous. »
L’histoire
du roi
David
nous
rappelle
assez
bien
cette
vérité.
On se
souvient
que le
roi,
emporté
par la
beauté
de la
femme
d’un des
hommes
de son
armée,
mit
celle-ci
enceinte.
Pour
« arranger »
la
situation,
David
fit tuer
son mari
de
manière
assez
subtile.
C’est
alors
que le
Seigneur
envoya
le
prophète
Natan
vers
David
pour lui
demander
quelque
chose
comme
ceci :
« Que
feriez-vous,
roi
David, à
un homme
qui a
plusieurs
brebis
et qui
décide
de voler
l’unique
brebis
d’un
pauvre
pour
l’offrir
en
nourriture
à un
étranger ? »
David
répondit
qu’il
réserverait
une
sentence
sévère à
cet
homme. À
ce
moment,
David
venait
de se
prononcer
sur ce
qu’il
méritait,
car
l’homme
du récit
de Natan,
c’était
lui-même...
En
conclusion
à tout
cela, je
dirais
que nous
décidons
déjà, à
travers
les
différents
actes de
notre
vie, de
notre
sort au
Jugement
dernier.
Conséquemment,
cherchons
à
emprunter
le droit
chemin
que le
Seigneur
met sous
nous
pas.
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