Carnet du carême

2011

Cher lecteur, chère lectrice, les membres du groupe de jeunes de Montréal-Nord (Québec, Canada) se préparant pour les Journées mondiales de la Jeunesse de Madrid 2011 vous souhaitent la bienvenue !

 

Ce carnet poursuivait deux objectifs principaux: nous préparer spirituellement à l'aventure des JMJ en faisant résonner la Parole dans nos vies respectives; puis permettre à la frange jeunesse de notre Église d'exprimer au reste du monde les résultats de cet exercice. S’il y a bien un espace spirituel propre à la rencontre harmonieuse, authentiquement évangélique, c’est bien celui qu’ouvrent l’écoute et l'actualisation de la Parole, témoin intarissable du désir de Dieu de tous nous rassembler en vue d’une même béatitude, selon la prière du Christ : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous sommes un »

(Jn 17, 11).

 

À chaque jour du carême, vous trouverez une méditation sur les textes liturgiques écrite par un des jeunes de notre groupe.


©Gaël Cyntha Gracia

Enracinés en Christ...

 

Vous pouvez laisser vos commentaires, suggestions et appréciations à cette adresse: carnetducareme2011@hotmail.ca

 

 

Pour les plus gourmands, vous trouverez ici le carnet du carême du Centre étudiant Benoît-Lacroix

 

 

Date

Lundi 21 mars 2011: férie du carême

Textes liturgiques du jour

Dn 9, 4-10   Lc 6, 36-38

Auteur

Jean Emmanuel Pierre

 

Une seule mesure

 

« Faites aux autres ce que vous voulez qu’ils vous fassent. » Cette phrase simple résume bien, il me semble, l’évangile d’aujourd’hui. Ce qui me vient à l’esprit lorsque je lis ce texte est que l’homme, en général, peut parfois se montrer rancunier, et très souvent se rappeler ce qu’une personne lui a fait de bien ou de mal. Nous pouvons entendre ce texte de manière  terre-à-terre,  dans la lignée de la phrase-résumé précédente, mais, selon moi, nous pouvons aussi aller plus loin. De quelle façon ? Toujours à mon avis, ce texte nous interpelle du point de vue du jugement que nous portons sur les autres. Juger une personne sans vraiment la connaître est quelque chose d’injuste envers cette personne. Par ailleurs,  puisque nous devrions tous nous considérer égaux, je ne vois pas pourquoi une personne aurait le droit de juger ou condamner une autre personne. Aussi, nous devrions toujours donner une autre chance à l’autre en lui pardonnant ses fautes. On dit parfois que l’on récolte ce que l’on sème, et je crois que c’est vrai. Tout ça pour dire que lorsque nous pardonnons à une personne, nous risquons de bénéficier plus facilement de son pardon. Et même si cette personne ne nous pardonne pas plus facilement, à nous en particulier, il y a des chances pour qu’elle le fasse pour d’autres personnes de son entourage.

 

L’évangile d’aujourd’hui est on ne peut plus clair : « la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. » L’histoire du roi David nous rappelle assez bien cette vérité. On se souvient que le roi, emporté par la beauté de la femme d’un des hommes de son armée, mit celle-ci enceinte. Pour « arranger » la situation, David fit tuer son mari de manière assez subtile. C’est alors que le Seigneur envoya le prophète Natan vers David pour lui demander quelque chose comme ceci : « Que feriez-vous, roi David, à un homme qui a plusieurs brebis et qui décide de voler l’unique brebis d’un pauvre pour l’offrir en nourriture à un étranger ? » David répondit qu’il réserverait une sentence sévère à cet homme. À ce moment, David venait de se prononcer sur ce qu’il méritait, car l’homme du récit de Natan, c’était lui-même...

 

En conclusion à tout cela, je dirais que nous décidons déjà, à travers les différents actes de notre vie, de notre sort au Jugement dernier. Conséquemment, cherchons à emprunter le droit chemin que le Seigneur met sous nous pas.

 

 

 Unité pastorale Montréal-Nord