Date |
Mercredi
16
mars
2011:
férie du
carême |
Textes liturgiques du jour |
Jon 3, 1-10
Lc 11, 29-32 |
Auteur |
Joseph
Destin |
Dieu,
nous et
la
mission
La
conversion
est un
des
thèmes
par
excellence
du
carême.
La
liturgie
de ce
jour
nous
offre
l’exemple
de Jonas
qui,
après
avoir
fui
l’appel
de Dieu,
s’est
fait
littéralement
« saisir »
par ce
dernier,
selon
l’expression
de saint
Paul.
Chacun
d’entre
nous
avons
une
vocation,
donc ce
récit
nous
concerne
directement
aujourd’hui
encore.
Dieu
désirait
Jonas
comme
témoin
et
messager,
et il a
tout mis
en œuvre
pour que
celui-ci
accomplisse
finalement
sa
mission.
Il lui a
insufflé
son
Esprit,
ce qui a
permis à
Jonas de
traverser
la ville
en à
peine
une
journée.
Comprenons
que la
mission,
vécue
dans la
mouvance
de
l’Esprit,
donne
des
ailes !
Le fait
de se
savoir
guidés
par Dieu
dans
leur
mission
est la
principale
raison
pour
laquelle
de
nombreux
martyrs
des
temps
passés
comme de
notre
temps
(pensons
aux
récents
martyrs
d’Irak)
ont
préféré
faire
don de
leur vie
au lieu
de
renier
leur
foi.
Saint
François
d’Assise
déclarait : « Soyons
satisfaits
de ce
que Dieu
opère
par
nous.
Nous ne
sommes
que
l’instrument
dans Sa
Main.
Nous
devons
nous en
rapporter
à lui
comme
pour ce
que le
maître
fait
avec son
marteau. »
Il n’y a
pas de
plus
beaux
titres
que
celui
d’être
appelés
« instruments
de
Dieu ».
Ne nous
soucions
de rien,
car
quand
Dieu
envoie,
il
pourvoie
également.
Nous
n’avons
qu’à
faire la
part qui
nous est
dévolue,
en toute
humilité,
et lui
laisser
le
reste.
Cependant,
le bon
déroulement
de notre
mission
dépend
directement
de notre
contact
constant
avec
lui, le
Maître
de la
Moisson.
D’où
l’importance
de la
prière
qui nous
permet
d’avoir
une
conversation
avec lui
digne de
celle
d’un
fils
avec son
père.
C’est en
priant
fidèlement
que nous
saurons
départager
ce qui
aide de
ce qui
nuit à
notre
mission.
A
l’instar
de Jonas
qui,
après
beaucoup
de
réticences,
a fini
par
répondre
à
l’appel
et s’est
rendu à
Ninive,
répondons
nous
aussi à
notre
appel.
Nous
vivons
dans des
temps où
cette
parole,
prononcée
depuis
plus de
deux
mille
ans,
conserve
toute sa
brûlante
actualité : « La
moisson
est
abondante
et les
ouvriers
sont peu
nombreux.
Veuillez
donc
prier le
Maître
de la
Moisson
pour
qu’il
envoie
des
ouvriers
à Sa
Moisson. »
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