Porter
un
regard
juste
sur
autrui
« Quand
vous
siègerez
au
tribunal,
vous ne
commettrez
pas
d'injustice;
tu
n'avantageras
pas le
faible,
tu ne
favoriseras
pas le
puissant:
tu
jugeras
ton
compagnon
avec
justice.
Amen, je
vous le
dis:
chaque
fois que
vous ne
l'avez
pas fait
à l'un
de ces
petits,
à moi
non plus
vous ne
l'avez
pas
fait. »
Seigneur,
je veux
te
remercier
pour le
message
d’équité
que tu
désires
me
transmettre
aujourd’hui
par tes
saintes
paroles.
Dernièrement,
un de
mes
élèves
m’a
manqué
de
respect
et j’ai
dû le
sortir
de
classe
tout en
gardant
mon
calme.
Ce
n’était
pas la
première
fois
qu’une
telle
situation
se
produisait
avec cet
élève et
j’en
avais
plus
qu’assez
de ses
lettres
d’excuses
répétitives,
qui
selon
moi
étaient
peu
sincères
puisqu’il
ne
changeait
pas son
comportement.
Alors,
je me
suis dit
que
j’allais
bien me
venger
de lui
en
corrigeant
son
examen,
que
j’allais
être un
peu plus
sévère
lors de
la
correction
de sa
copie
que lors
de celle
des
autres.
Chose
dite,
chose
faite,
j’ai été
sans
pitié
avec sa
copie :
la note
finale
était
54%.
Mais je
me suis
tout à
coup
sentie
mal dans
ma
peau :
si cet
élève
devait
échouer,
ce
devait
être à
cause de
ses
résultats
et non
en
raison
de mon
état
d’âme.
J’ai
donc
pris une
pause « Subway
12
pouces
5$ »
pour
mieux
prendre
le temps
de
réfléchir,
parce
que je
suis
particulièrement
méchante
lorsque
la faim
me
tenaille.
À mon
retour,
j’ai
recorrigé
son
examen,
mais sa
note,
quoique
augmentée,
restait
inférieure
à la
note de
passage.
Alors,
j’ai
réalisé
qu’il
n’avait
pas
répondu
à
plusieurs
questions
et j’ai
décidé
de lui
laisser
le temps
d’achever
l’examen.
Le
lendemain,
je lui
ai remis
son
examen
afin
qu’il le
complète,
et j’ai
compris
pourquoi
il
n’avait
pas pu
le
finir.
Il avait
oublié
son
lunch
cette
journée-là.
Seigneur,
je te
demande
pardon,
car
j’étais
tellement
aveuglée
par ma
colère
que je
n’ai pas
remarqué
un de
tes
enfants
dans le
besoin.
Bref, il
a
finalement
réussi
son
examen
et pour
le
féliciter,
je lui
ai
offert
une
pâtisserie,
parce
que j’ai
constaté
qu’il
n’avait
pas de
collation.
En tant
qu’enseignante,
il y
aura
toujours
des
élèves
que
j’apprécierai
un peu
plus que
d’autres
parce
qu’ils
sont
sympathiques;
parce
qu’ils
ont les
mêmes
champs
d’intérêts
que moi;
parce
qu’ils
persévèrent
malgré
leurs
nombreux
troubles
d’apprentissage
ou parce
qu’ils
sont
simplement
cordiaux,
serviables,
bien
élevés
et
qu’ils
ont un
bon sens
de
l’humour.
Peu
importe
les
maintes
raisons
pour
lesquelles
j’estime
un élève
plus
qu’un
autre,
tu me
demandes,
Seigneur,
de
m’efforcer
chaque
jour à
rester
impartiale
lors de
mes
interventions
quotidiennes
en
classe.
Je te
remercie
Seigneur
de
continuer
à
m’encourager
dans
cette
voie.
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