Date |
Samedi 12
mars
2011:
samedi
après
les
cendres |
Textes liturgiques du jour |
Is 58, 9b-14 Lc 5, 27-32 |
Auteur |
Cassandre
Gracia |
Un geste
si
simple
Le
passage
qui me
touche
le plus
dans le
texte
d’Isaïe
est le
suivant :
« Si tu
donnes
de bon
cœur à
celui
qui a
faim, et
si tu
combles
les
désirs
du
malheureux,
ta
lumière
se
lèvera
dans les
ténèbres
et ton
obscurité
sera
comme la
lumière
du midi.
Le
Seigneur
sera
toujours
ton
guide.
En plein
désert,
il te
comblera
et te
rendra
vigueur.
Tu seras
comme un
jardin
bien
irrigué,
comme
une
source
où les
eaux ne
manquent
jamais. »
Dieu
sait que
ce n’est
pas
toujours
facile
de
donner
quelque
chose de
bon
cœur.
Bien
souvent,
on donne
des
choses
(peu
importe
la
valeur)
en
espérant
avoir
quelque
chose de
mieux en
retour.
Plusieurs
personnes
font des
dons,
afin de
bien
paraître
dans la
société
et non
par
bonté de
cœur.
Pourtant,
le geste
de
partage,
de
charité
devrait
être
incrusté
dans nos
habitudes
quotidiennes.
Je ne
sais pas
pour
vous,
mais
quand
j’agis
de bon
cœur ou
que je
pose un
geste
avec
désintéressement,
je me
sens
bénie;
je me
sens
bien
dans ma
peau.
C’est
comme si
je me
sentais
recevoir
la grâce
de Dieu.
Du
moins,
je
ressens
la joie
d’accomplir
la
volonté
du
Seigneur.
D’ailleurs,
le
commandement
qui
résume
tous les
autres,
le
principe
fondamental
de la
Bible
nous
demande d’aimer
notre
prochain
comme
nous-mêmes.
À vrai
dire, il
faut
traiter
les gens
(notre
entourage,
nos
amis,
notre
famille
et
surtout
nos
ennemis)
de la
même
façon
que nous
aimerions
être
traités.
Ce qui,
entre
vous et
moi,
n’est
pas du
tout
évident.
Bref, le
fait
d’aider
des
personnes
dans le
besoin
devrait
être un
geste
naturel,
spontané.
En ce
temps de
carême,
profitons-en
pour
poser
des
gestes
d’amour,
de bon
cœur,
tout en
restant
humbles.
Le
prophète
Isaïe
nous
rappelle
que Dieu
n’abandonne
jamais
ses
enfants
qui font
miséricorde.
En
effet,
lorsque
nous
faisons
du bien
autour
de nous
et que
nous
vivons
un
moment
difficile,
de
détresse
ou de
tourmente,
le
Seigneur
envoie
toujours
quelqu’un
pour
nous
réconforter,
pour
nous
permettre
de
cheminer
vers un
état
meilleur.
Seigneur,
donne-moi
ta grâce
afin
qu’en
vivant
ce
carême,
je
puisse
adopter
une
habitude
de vie
d’amour
et de
dévouement
envers
mon
prochain.
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