Date |
Vendredi 11
mars
2011:
vendredi
après
les
cendres |
Textes liturgiques du jour |
Is 58, 1-9a Mt 9, 14-15 |
Auteur |
Jean-Guy
Ferdinand |
Jeûner
Le
passage
tiré du
Livre
d’Isaïe
nous
parle du
jeûne.
Jeûner,
pour
moi,
spontanément,
ça veut
dire ne
pas
manger
pendant
plusieurs
jours
pour
être en
profonde
relation
avec
Dieu.
Mais
Isaïe
nous
fait
découvrir
une
autre
forme de
jeûne.
Jeûner,
ce n’est
pas
seulement
de ne
pas
manger
pendant
des
jours,
c’est
avant
tout
suivre
la loi
du
Seigneur.
Mais je
sais que
ce n’est
pas
facile
dans la
vie de
tous les
jours.
On
affronte
tout le
temps
des
épreuves,
on vit
constamment
des
évènements
qui nous
font
dévier
du
chemin.
Sans
doute,
l’une
des plus
grandes
épreuves
auxquelles
on doit
faire
face, je
pense
que
c’est
d’aider
son
prochain,
tout
simplement.
Car la
plupart
du
temps,
on ne
pense
qu’à
soi-même.
Ce n’est
pas
nécessairement
en
allant
dans la
Maison
de Dieu
et en
étudiant
sa
Parole
qu’on
suit
vraiment
la loi
du
Seigneur.
Ce peut
être là
des
actions
purement
extérieures.
Se
décider
pour le
Seigneur,
c’est
une
action
intime,
intérieure.
Ce n’est
pas
seulement
demander
pardon
après
avoir
mal agi
qui
sauve.
Il faut
aussi
qu’il y
ait un
changement
en nous
et des
répercussions
dans
notre
agir.
Comme le
suggère
le
passage
d’Isaïe,
ce n’est
pas en
se
battant,
en se
disputant
qu’on
réussira
à
atteindre
l’oreille
et le
cœur de
Dieu. Ce
que
celui-ci
désire,
c’est
que nous
puissions
nous
aider
les uns
les
autres,
que nous
fassions
le bien.
Car
c’est en
faisant
le bien
entre
nous que
nous
rendons
Dieu
présent
à notre
monde.
Pour
tout
dire, le
jeûne
qui
plaît au
Seigneur
n’en est
pas un
où l’on
pense à
soi-même,
où l’on
agit par
égoïsme.
C’est en
agissant
pour le
bien de
notre
prochain
que nous
finissons
par être
bien
nous-mêmes.
Ainsi,
soyons
attentifs
à faire
en sorte
que
notre
volonté
de
plaire
au
Seigneur,
par un
jeûne de
nourriture
par
exemple,
ne nous
fasse
pas
oublier
notre
prochain.
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