Carnet du carême

2011

Cher lecteur, chère lectrice, les membres du groupe de jeunes de Montréal-Nord (Québec, Canada) se préparant pour les Journées mondiales de la Jeunesse de Madrid 2011 vous souhaitent la bienvenue !

 

Ce carnet poursuivait deux objectifs principaux: nous préparer spirituellement à l'aventure des JMJ en faisant résonner la Parole dans nos vies respectives; puis permettre à la frange jeunesse de notre Église d'exprimer au reste du monde les résultats de cet exercice. S’il y a bien un espace spirituel propre à la rencontre harmonieuse, authentiquement évangélique, c’est bien celui qu’ouvrent l’écoute et l'actualisation de la Parole, témoin intarissable du désir de Dieu de tous nous rassembler en vue d’une même béatitude, selon la prière du Christ : « Père saint, garde-les en ton nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un comme nous sommes un »

(Jn 17, 11).

 

À chaque jour du carême, vous trouverez une méditation sur les textes liturgiques écrite par un des jeunes de notre groupe.


©Gaël Cyntha Gracia

Enracinés en Christ...

 

Vous pouvez laisser vos commentaires, suggestions et appréciations à cette adresse: carnetducareme2011@hotmail.ca

 

 

Pour les plus gourmands, vous trouverez ici le carnet du carême du Centre étudiant Benoît-Lacroix

 

 
Date Vendredi 11 mars 2011: vendredi après les cendres
Textes liturgiques du jour Is 58, 1-9a    Mt 9, 14-15
Auteur

 Jean-Guy Ferdinand

Jeûner

Le passage tiré du Livre d’Isaïe nous parle du jeûne. Jeûner, pour moi, spontanément, ça veut dire ne pas manger pendant plusieurs jours pour être en profonde relation avec Dieu.  Mais Isaïe nous fait découvrir une autre forme de jeûne. Jeûner, ce n’est pas seulement de ne pas manger pendant des jours, c’est avant tout suivre la loi du Seigneur. Mais je sais que ce n’est pas facile dans la vie de tous les jours. On affronte tout le temps des épreuves, on vit constamment des évènements qui nous font dévier du chemin. Sans doute, l’une des plus grandes épreuves auxquelles on doit faire face, je pense que c’est d’aider son prochain, tout simplement. Car la plupart du temps, on ne pense qu’à soi-même.

 

Ce n’est pas nécessairement en allant dans la Maison de Dieu et en étudiant sa Parole qu’on suit vraiment la loi du Seigneur. Ce peut être là des actions purement extérieures. Se décider pour le Seigneur, c’est une action intime, intérieure. Ce n’est pas seulement demander pardon après avoir mal agi qui sauve. Il faut aussi qu’il y ait un changement en nous et des répercussions dans notre agir. Comme le suggère le passage d’Isaïe, ce n’est pas en se battant, en se disputant qu’on réussira à atteindre l’oreille et le cœur de Dieu. Ce que celui-ci désire, c’est que nous puissions nous aider les uns les autres, que nous fassions le bien. Car c’est en faisant le bien entre nous que nous rendons Dieu présent à notre monde.

 

Pour tout dire, le jeûne qui  plaît au Seigneur n’en est pas un où l’on pense à soi-même, où l’on agit par égoïsme. C’est en agissant pour le bien de notre prochain que nous finissons par être bien nous-mêmes. Ainsi, soyons attentifs à faire en sorte que notre volonté de plaire au Seigneur, par un jeûne de nourriture par exemple, ne nous fasse pas oublier notre prochain.