Revenez
à moi de
tout
votre
cœur !
Aujourd’hui,
nous
franchissons
la porte
d’entrée
du
carême
2011,
qui nous
invite à
réfléchir
sur la
manière
d’être
plus à
l’écoute
de Dieu.
En
apparence,
il y a
une
contradiction
entre le
texte de
Joël et
l’évangile
selon
saint
Matthieu.
Dans le
premier
texte,
on nous
demande,
comme
peuple
de Dieu,
de
revenir
à Dieu
dans le
jeûne,
les
larmes
et le
deuil et
même de
sonner
de la
trompette.
Dans le
second
texte,
Jésus
enjoint
chacun
de nous
à vivre
le jeûne
de façon
discrète
et
intérieure,
et à
prier à
l’écart
dans le
secret.
Dans
l’Ancien
Testament,
la
plupart
des
Juifs
vivaient
leur foi
dans un
sentiment
de
crainte
de Dieu,
c’est-à-dire
dans un
grand
respect
envers
sa
majesté
infinie.
Néanmoins,
d’autres
Juifs
délaissaient
Dieu
pour
adorer
des
idoles.
Ils ne
manifestaient
plus de
respect
et
d’amour
envers
Dieu, et
c’est
pourquoi
le
prophète
s’adressait
à eux
pour
leur
dire que
Dieu est
tendresse
et
miséricorde,
lent à
la
colère
et plein
d’amour.
Il
invite
tout le
peuple à
implorer
leur
Dieu
pour que
celui-ci
ait
pitié
d’eux.
Dans
l’évangile,
Jésus ne
contredit
pas
Joël,
mais il
ne
s’intéresse
plus
tant aux
manifestations
publiques
de
repentir
de tout
le
peuple
qu’à
montrer
comment
une
personne
désirant
le
suivre
doit
vivre
les
rites de
conversion.
Il
rappelle
l’importance
de faire
toute
action
avec
discrétion.
Prier
dans le
secret.
Jeûner
tout en
étant
simple
et
serein.
C’est
cela qui
plaît à
Dieu.
Dans mon
enfance,
l’abstinence
de
viande
était
vécue
par tous
les
Québécois,
tous les
vendredis
de
l’année,
pas
seulement
deux
fois par
année,
le
mercredi
des
Cendres
et le
Vendredi
Saint.
Pour
moi,
cela ne
représentait
pas une
grosse
difficulté,
car j’ai
toujours
raffolé
de
manger
du
poisson,
c’était
presque
une fête
que nous
préparait
alors
maman.
Les
jours de
jeûne
n’étaient
pas si
exigeants
non
plus,
car nous
étions
dix
enfants,
alors
nous
avions
déjà
l’habitude
de nous
priver
pour que
tous
aient
une part
raisonnable.
C’est
avec la
prière
du
chapelet
que
j’avais
le plus
de
difficulté,
car il y
avait
toujours
un des
garçons
qui se
retrouvait
en
punition
à cause
de son
agitation
durant
la
prière.
Pour
moi,
aujourd’hui,
vivre le
carême,
c’est
mettre
en
application
les sept
P :
partage,
prière,
pardon,
paix,
persévérance,
patience,
et
pénitence.
Alain,
mon
curé,
m’a
expliqué
que le
chiffre
sept,
dans la
Bible,
signifie
la
perfection ;
je vais
donc
essayer,
durant
le
carême,
de
mettre
en
application
ces P
durant
les
jours de
la
semaine.
PARTAGE :
partager
mon
argent
avec des
plus
démunis
quand
cela
m’est
possible,
partager
mon
temps
auprès
de
personnes
qui ont
besoin
d’attention,
d’aide
et
d’écoute.
PRIÈRE :
prendre
le temps
chaque
jour de
prier
pour des
personnes
en
situations
difficiles
et faire
silence
pour
être à
l’écoute
de
l’appel
de Dieu.
PARDON :
pardonner
à des
personnes
qui font
des
gestes
méchants
et
gratuits,
me faire
pardonner
de mes
manquements
ou des
gestes
que j’ai
posés.
PAIX :
rechercher
la paix
intérieure
et
extérieure,
apprendre
à vivre
plus
sereinement
les
épreuves
et
difficultés,
vivre la
joie de
rencontrer
des
personnes
et
transmettre
la joie.
PERSÉVÉRANCE :
vivre
d’espoir
et
garder
toujours
vivante
la
Parole
de Dieu
dans mon
cœur.
PATIENCE :
vivre
chaque
jour ce
que je
sais que
Dieu
veut que
je fasse
pour
lui.
PÉNITENCE :
me
priver
d’aliments
que
j’aime
comme
les
fruits
de mer.
Vivre le
carême,
pour
moi,
c’est
aussi
essayer
de ne
pas
critiquer
ouvertement
certains
comportements
que je
n’aime
pas,
mais
plutôt
prendre
des
initiatives
pour
changer
ces
comportements.
Plus que
tout :
être
tendre
et
miséricordieuse
envers
les
autres.
Bon
carême
de
changement !
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